Au train où vont les choses...

AU TRAIN OÙ VONT
LES CHOSES...

Public cible: 3-8 ans

“Peut-on tricoter le silence et s’en faire une écharpe pour les jours de grand froid?

Ça existe, de l’amour qui ne flétrit jamais?

Quand le corps s’en va, où va le coeur?”

Chemins errants 3 Photo Au train sans te

Boris est un petit robot qui vit au milieu de vastes étendues de moins-que-rien. Dans son univers mécanique où les arbres sont faits d’engrenages, il nous raconte, avec ses grands yeux pleins d’interrogations, sa solitude, mais aussi l’amour qu’il prodigue aux plantes de son jardin de ferraille. Il capture l’écho de la pluie et le transforme en mélodies…. et il regarde passer le train. Cette grosse carcasse tonitruante s’est logée dans sa mémoire, qui elle, se tait comme du silence en pots.

Avec quelques mots, des images poétiques, du théâtre d’ombres et un véritable laboratoire de fabrication de sons en direct, Boris se lance dans cette quête inéluctable vers laquelle nous tendons tous: ce désir d’amour frétillant, frémissant, d’amour fulgurant qui expose et explose, qui remue, et dont on est jamais repu.

CRÉDITS

INTERPRÈTES

Karine Gaulin & Édith Beauséjour

TEXTE

Karine Gaulin, avec l’inspiration joyeuse de Ramona Badescu

MUSIQUE & BRUITAGE

Édith Beauséjour

SCÉNOGRAPHIE & MARIONNETTES

Les Chemins errants & Patrice Daigneault, avec la collaboration de Sirius Paradis & Antoine Lefebvre

RÉGIE: Jack Pilon

AVEC LA COLLABORATION ARTISTIQUE

d'Hélène Ducharme et Marcelle Hudon

DERRIÈRE LE TRAIN...

L’histoire de Boris, c’est aussi celle de toute une communauté d’enfants, la nôtre.

Pendant huit mois, nous nous sommes immiscées au CPE Sous les Étoiles, à Lac-Mégantic, suite au déraillement ferroviaire de juillet 2013.

Avec peu de mots, des ombres, de la musique, nous avons tricoté des histoires, tendu l’oreille, et tissé des liens infiniment précieux.

Nous sommes immensément reconnaissantes aux tout-petits et aux éducatrices de leur confiance, et pour tout ce partage de sensibilité, de poésie, d’écoute feutrée, d’émotions fragiles et pourtant….. joyeuses. L’émotion d’enfants. Au centre d’Au train où vont les choses…, il y a donc un embryon de réflexion sur la solitude quand on est un enfant, quand on a perdu ses repères humains. Mais il y aussi cette quête inéluctable vers laquelle nous tendons tous : ce besoin de rompre nos isolements, pour s’offrir, vulnérable et plein d’espoir, à l’autre. Parce que c’est de cette matière brute de laquelle on s’abreuve, petits et grands:

donner, et recevoir, de l’amour.

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Crédits photos: Gaétan Brunelle & Michel Pineault

“Il y a des moments où le temps s’arrête. Des moments où l’on oublie le superflu. Des moments privilégiés de rire, d’émerveillement, de complicité. Au train où vont les choses, on a besoin de ces moments simples, sincères et qui font du bien.”

- Frédéric Bélanger, Petits Bonheurs

“Ce spectacle impeccable, qui allie la musique et le théâtre, permet aux petits une incursion au coeur d’un univers poétique, mécanique, et rempli d’amour. Un spectacle à voir!”

- Julie Jacob, Réseau Accès Culture Montréal

“Un ravissement dans tous les détails et dans son raffinement! La sensibilité qui se dégage de ce spectacle est à fleur de peau! Les enfants sont captivés par l’ingéniosité déployée et l’histoire de ce petit robot devenu orphelin… La présence de la musicienne avec ses instruments inusités apporte douceur et relief au récit. Ce spectacle innove par sa forme, son installation et sa narration. Craquant le petit Boris? Le mot est faible… Il faut voir absolument!”

- Michèle Rouleau, Théâtre Hector-Charland

“La scénographie de cette troisième création des Chemins errants recèle de nombreuses surprises qui contribuent à l’écriture de ce poème aussi visuel que sonore. Boris captive d’emblée l’attention du jeune public.”

- Daphné Bathalon, critique à MONTHÉÂTRE.CA